Tai Ji Quan

Le Tai Ji Quan est un art martial interne d’origine chinoise. Les principes de cet art sont le travail de la souplesse du corps, rondeur des mouvements, vitesse lente, alternance du vide et du plein (des principes semblables à ceux de la médecine traditionnelle chinoise : équilibre Yin/Yang, Vide/Plein, harmonie et transformation…) Les principes du Yin et du Yang appliqués dans une gestuelle qui ne s’interrompt jamais, le début d’un mouvement étant induit dans la fin de celui qui le précède. C’est un art que l’on qualifie d’interne, car il ne repose pas sur la simple force musculaire brute ou « externe » : ici, il s’agit de force  « éduquée », plus en souplesse et en rondeur. On n’a pas besoin d’être grand et fort pour pratiquer cet art aux techniques très poétiques : Mouvoir les mains comme les nuages, caresser l’encolure du cheval…

Le Tai Ji quan est un art martial complet qui se distingue selon trois composants à la fois indépendant et complémentaire tout en conservant les mêmes principes cités ci-dessus.

  • La forme à mains nues (ou taolu) : C’est un enchaînement codifié de mouvements que l’on pratique seul, comme un combat chorégraphié contre un adversaire imaginaire (le Tai Ji Quan est également appelée « la boxe de l’ombre »), dont la pratique peut se faire lentement, avec des variations de vitesse (coups de pied, coup de poing…). Elle a été également qualifiée de « méditation en mouvement » car c’est une pratique qui peut être très détendue, apaisant le corps et l’esprit , en harmonie.
  • Le travail avec partenaire qui se décompose
    • Tui Shou ou  « poussée des mains » : mise en application des principes du Tai Ji, sans le danger du combat réel, basée sur l’écoute, l’adhérence (cela s’appelle aussi « mains collantes », le suivi et le refus de la force brute…
    • Le San Shou ou applications martiales : exercice à deux, techniques de combat, parfois codifiées, pouvant être également utilisées en « self-défense »
  • Les armes : Comme le prolongement de la main et selon les mêmes principes qu’à mains nus, il se pratique également seul sous forme d’enchaînement codifié ou à deux. Les armes les plus souvent utilisés sont l’épée, le bâton long, le sabre, la lance, la longue perche, l’éventail…

Les écoles issues de la tradition sont très diverses et se divisent en 5 grandes familles ou styles : Yang, Chen, Wu-Hao, Wu, Sun, et quelques autres comme Li, Zhao-bao… .Ces familles se subdivisent ensuite en lignées ou écoles…

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